Catherine ALLAIN BERTIN
Mail : callainbertin@yahoo.fr
Catherine ALLAIN BERTIN
Catherine ALLAIN BERTIN - « Effets’mère », côté cour - 2014 - 100 x 130 cm
Catherine ALLAIN BERTIN - « Effets’mère », côté jardin - 2015 - 100 x 130 cm
Catherine ALLAIN BERTIN - Japon - 2016 - 100 x 130 cm
Catherine ALLAIN BERTIN - Cérémonie du thé - Gravure sur cuivre - 1985
Catherine ALLAIN BERTIN - Japonaises au théâtre - Dessin à la plume - 1985
Catherine ALLAIN BERTIN - Échappée - Huile sur toile - 81 x 100cm
Catherine ALLAIN BERTIN - Idée de paysage - 2004 - Huile sur carton

Pendant mes études d’Arts plastiques à l’Université de Bordeaux, je sais déjà que le trait, la ligne du dessin me correspond.
Je suis réflexive, pensive, j’observe, puis je dessine avec attention et minutie.
Je découvre la gravure sur cuivre et la magie de la presse et de l’impression.

En voyage au Japon pendant presque 2 ans, je poursuis cette quête des formes du réel.
Mon regard capte les images subtiles et étonnantes de ce nouvel environnement. Un atelier de graveurs japonais m’ouvre ses portes.
Je dessine au crayon, à la plume, au pastel, je grave. Je m’essaie à l’aquarelle, mais la couleur me résiste.


De retour en France, j’enseigne plusieurs années en option arts au lycée. Je me plonge dans l’histoire de l’art et la pratique créatrice.
Les élèves sont exigeants et je suis alors amenée à varier ma propre pratique.
Entre la famille et l’école, je n’ai plus le temps de graver. Aussi, je décide d’imprimer… sans dessin : fini le figuratif, je pars dans l’abstrait.
J’étale les couleurs à l’huile sur la toile, et je presse avec d’autres surfaces, cartons, plastiques.
La magie s’opère alors, comme en gravure lorsqu’on retire la plaque gravée.
Une image est là, née du désordre, avec son propre ordre. J’attends, j’écrase une autre couche, je retouche, j’enlève, je recouvre…
C’est la série des paysages en devenir où le spectateur se promène et découvre une multitude de visions possibles dans ce monde pictural chaotique, mi abstrait, mi figuratif.

La rencontre avec le GROUPE EXPRESSION de Mérignac m’encourage à poursuivre dans cette direction.
Les formats s’agrandissent. Les différentes expositions du groupe sont stimulantes.
La confrontation et les échanges permettent de se remettre en question et d’évoluer.

2010 : un choc affectif bouleverse ma création.
Mon enfance est entassée dans des cartons : objets dérisoires, images en fuite, photos figées. Comment redonner vie aux souvenirs ?
Je reviens aux formes concrètes avec la technique du transfert photographique à laquelle je pense depuis quelques temps.
Il s’agit toujours d’empreintes du réel, réel transcendé par la peinture, par le geste qui recouvre, dévoile partiellement les images d’un voyage lointain.
Ce sont de multiples instants émouvants, où se mêlent réel et imaginaire, et qui me transportent au-delà des instants du quotidien.

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